À la maison, pour éviter un party qui dérape dans l’estomac, on fait des choix sur les aliments qu’on consomme et ça porte fruit (aucun jeu de mot kéto ici).

Healthy GutQuels aliments éviter?

Afin de permettre à l’intestin de se guérir et de réduire l’inflammation chronique systémique du corps, voici la liste des aliments que nous évitons.

Clarification : Mon optique est basée sur les diètes cétogènes (bas niveau de sucre), paléo (le plus nutritif possible) et anti-inflammatoires avec une conscience vive pour éviter les additifs alimentaires et les agents de conservation.

Notez bien qu’il nous arrive de consommer certains de ces aliments à l’occasion, notre but est de NE PAS en manger à TOUS les jours.  Nous n’imposons aucune diète particulière à nos (grands) enfants qui changent tout de même leurs habitudes tranquillement.  Démontrer par l’exemple et les discussions que cela provoque sont plus efficaces que d’imposer.

Et aussi, on fait du mieux qu’on peut au restaurant (ça finit souvent en brochette/salade avec extra beurre ou huile d’olive!) et on mange ce qu’on nous prépare bien généreusement lorsqu’on est reçus dans la famille ou chez des amis.  La vie sociale continue.  The show must go on!

Légumineuses

Nous évitons les lentilles, les pois chiches, les haricots, le soya, le miso et le tofu.  Le soya en version fermenté comme le natto ou le tempeh sont acceptables mais je ne les considère pas comme essentiels, alors je n’en utilise pas.

Si vous consommez des arachides, optez pour la variété Valencia qui pousse au dessus du sol et ne présentera pas de moisissures très communes aux arachides.

La germination, par contre, est occasionnellement au menu.  C’est réellement un « boost » d’énergie qui suit lors qu’on en consomme.  Tout est dans la réaction qui suit la consommation d’un aliment (et je ne parle pas de plaisir éphémère comme pour le sucre par exemple).

Grains et farines

Nous évitons les grains très glucidiques comme l’amarante, l’avoine, le boulghour (blé concassé), le couscous, les craquelins de blé entier, l’épeautre, l’orge, le millet, le muesli, l’orge, le maïs, le riz brun, le seigle, le kamut et le sorgho.

Il m’arrive très occasionnellement de cuisiner le quinoa, le riz sauvage et le riz blanc.  Mais de moins en moins souvent.

J’utilise plutôt les farines d’amandes, de noix de coco ou je réduis des graines de citrouille ou de tournesol en farine.

J’utilise du chia moulu, blanc ou noir, comme épaississant.

Produits Laitiers

Lait provenant d’élevage commercial, yogourt commercial (faites-le à la maison, c’est facile!), crème glacée, etc.

On privilégie plutôt les produits laitiers de chèvre, de brebis ou provenant de bétail nourri à l’herbe et non pas aux grains.  Je préfère ne pas m’embarquer dans la discussion du lait cru, elle est très controversée et je trouve qu’on peut très bien s’en passer avec les laits végétaux (lait d’amandes, de noisette, de cajous et lait de coco en conserve).

Si j’utilise de la crème ou du fromage à la crème, j’achète la version sans lactose.  Mais je vous avoue qu’il est difficile de trouver de ces produits sans additifs.

Mise à jour : j’ai tout récemment découvert une crème à 40%, sans agents de conservation ou additifs.  Elle n’est pas sans lactose et elle ne me fait pas réagir. Habituellement, mes sinus bloquent et le goût de la crème ne me plaît pas.  J’en utilise dans mon café du matin pour jeûner de façon intermittente.  Je me questionne sur la provenance de ce qui me fait réagir… le lactose ou les agents de conservation?  C’est à suivre…

Produits Transformés

Sodas, chips, bretzels, biscuits, pâtisseries, boisson énergétiques, bonbons, viandes transformés, hot dogs, craquelins, sucres artificiels du type aspartame, additifs alimentaires (j’ai un dictionnaire des additifs alimentaires!), agents de conservation et colorants alimentaires.

Sucre

Le sucre raffiné (et ses 10,000 appellations) est à éviter à tout prix.

En cuisine ou pour le café, nous utilisons plutôt le sucre d’érythritol (provient de la fermentation de fruits) lorsque nous sommes en cétogène.  Le sucre de fruit du moine ou le stévia (pour ceux qui aiment le goût) sont aussi de bons choix.

Sinon, nous utilisons plutôt le jus d’un fruit, de la compote de nos pommiers, du miel non-pasteurisé, du sirop d’érable du Québec, du sucre de noix de coco ou plus rarement, de la purée de dattes (parce que c’est trop sucré à notre goût!).

Mais notre but reste à apprendre à manger sans l’engourdissement que provoque le sucre sur nos papilles gustatives (plus on en mange et plus on ne goûte plus la vraie nourriture).

Alcool

Éviter les cocktails sucrés, les bières et le vin très glucidique.

De meilleurs choix sont les alcools distillés (et donc sans sucre) comme la vodka, le gin, la téquila, certains rhums, le scotch, le whisky et certains brandys.

Des vins blancs et rouges faibles en sucre sont disponibles et la quantité est toujours indiquées sur l’étiquette tablette à la SAQ (Québec), il suffit de demander au préposé ou de vérifier soi-même.

Il faut savoir que si votre objectif est une perte de poids, l’alcool mettra temporairement un frein à celle-ci.

Le retour à la cétose prend un temps différent pour chacun.

Certains y retourneront le lendemain, d’autres quelques jours plus tard.

Voilà qui résume la liste des aliments à éviter pour une alimentation paléo.

Si l’alimentation cétogène vous intéresse également, passez voir notre expérience de 14 jours racontée dans cet article.

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